4 clefs pour vivre au mieux votre période de doute actuelle
Depuis deux ans, nos habitudes de vie sont bouleversées par un contexte collectif, qui fait remonter beaucoup de peurs, d’anxiété et d’incertitudes quant à l’avenir.
Au quotidien, nous sommes amenés à nous adapter au jour le jour.
Ce contexte amplifie, pour beaucoup d’entre nous, des fragilités émotionnelles, amène des remises en question.
D’autres connaissent des complètes déconstructions de tout ce qu’ils avaient mis en place dans leur vie jusqu’alors.
Cela se manifeste, de façon plus ou moins voulu, par un changement de notre lieu de vie, un licenciement ou une démission, une séparation amoureuse ou familiale, par une décroissance financière, ou plus quotidiennement, par un changement d’habitudes de vie.
Ces situations de rupture illustrent ce qui s’est joué à l’intérieur de nous, quelques mois en arrière, alors que nous traversions un véritable chaos.
Au milieu de ce chaos, une illusion est tombée : celle que nous pouvions contrôler les évènements.
Alors, les courageux que nous sommes avons fait le choix de composer avec cette donne : embrasser le chaos, ne pas savoir et avancer malgré tout sur notre chemin de vérité.
Qu’en est-il une fois que le chaos est passé ?
Comment faire durant cette période d’entre deux, ce sas intermédiaire,
où quelque chose s’est déjà détaché de notre passé,
dans cette partie de notre vie où nous avons atteint une phase de dépouillement,
mais où tout reste à reconstruire.
Il reste le doute.
Dans ce jeu de « j’y vais, j’y vais pas », il y a beaucoup d’agitation, des pensées qui prennent l’eau face à ce débordement émotionnel.
ça remue, ça secoue, ça renverse et ça s’accroche.
Dans cette crise de doute, nous sommes invités à nous RASSEMBLER, de plusieurs façons :
- Maîtriser nos pensées : apprendre à se concentrer, autrement dit, revenir à son centre. L’éparpillement nous dilue dans le temps et nous empêche de poser des actions justes et efficaces ;
- Arrêter de nier, de fuir, de vouloir expulser hors de nous tout ce qui nous paraît indésirable. Apprenons à regarder avec amour nos défauts, nos faiblesses, nos jugements… apprenons à accueillir les situations de vie et les relations inconfortables.
- Sortir de notre coquille. La période de confinement est terminée. Nous sommes invités à sortir de l’introspection intensive, à se mettre en mouvement avec plus d’entrain, à rejoindre le monde, à rompre l’isolement, à être en lien ;
- Retisser le lien par la parole. Osons libérer notre parole, source de partage véritable et authentique. Nous pouvons exprimer très simplement nos ressentis auprès de nos proches, chercher une écoute auprès d’amis bienveillants, se faire aider par un thérapeute, rejoindre un cercle de paroles… peu importe le format, tant que nous nous sentons entendus et compris.
Ghislaine 🌹