A l’approche d’ Halloween, je souhaiterais partager la découverte d’un livre, écrit par Debbie Ford en 1998 « La part d’ombre du chercheur de lumière » et sous-titré « se libérer du poids de son passé pour trouver le bonheur et la paix intérieure »
Ce thème résonne dans mon actualité personnelle, comme il semble faire écho à l’actualité humaine.
La mise en mots par l’auteur est tellement explicite que je n’ai pas souhaité reformuler, mais j’ai choisi de tirer quelques phrases du livre qui sont parlantes.
« Le travail sur l’ombre existe depuis la nuit des temps. C’est l’essence même du sentiment religieux, par lequel nous avons toujours cherché à établir un équilibre entre la lumière et les ténèbres. «
Qu’est-ce que l’ombre ?
« Cela représente toutes les parties de nous-mêmes que nous avons tenté d’occulter ou de nier. »
« Cela comporte ces aspects que nous pensons inacceptables. »
« Il existe plusieurs termes pour désigner l’ombre : la part obscure, le côté sombre, le moi inférieur, la nuit noire de l’âme, la crise de la quarantaine… » (oups ! c’est moi qui fait oups)
Carl Jung, psychanalyste, a introduit le terme « ombre ». L’ombre c’est la personne que vous n’aimeriez pas être.
Ombre et Ego
« La construction de l’ombre se fait en parallèle avec le développement de l’ego. Tout ce qui ne peut fonctionner avec notre idéal d’ego en essor -notre sens idéalisé du moi, renforcé individuellement par la famille et la culture- devient l’ombre. »
« Nous avons peur de nous-mêmes. Nous avons peur de chaque pensée et de chaque sentiment que nous avons réprimés. Nous sommes si souvent déconnectés de cette peur que nous pouvons en voir que le reflet. Nous la projetons sur le monde, sur les membres de notre famille, sur nos amis et sur de simples étrangers. »
« Notre peur est si profonde que la seule façon de composer avec elle est soit de la cacher soit de la nier. »
Nous devenons de vrais imposteurs, dupant nous-mêmes et les autres.
L’ombre, comme secret du changement
« Votre vie sera transformée lorsque vous ferez la paix avec votre ombre. »
« Au lieu d’essayer de supprimer nos zones d’ombre, il nous faut mettre au jour, réintégrer et étreindre les éléments mêmes que nous avons le plus peur de regarder en face. C’est à dire prendre conscience qu’un défaut ou une qualité nous appartient. »
« Il nous faut retourner à l’état d’innocence, qui nous permet d’accepter tout ce que nous sommes, à n’importe quel moment. C’est le lieu qu’il nous faut habiter si nous voulons connaître une existence humaine complète, saine et heureuse. »
« Nous devons nous pardonner d’être imparfaits. »
L’auteur propose ensuite divers exercices pratiques que je ne m’attacherai pas à décrire. Pour ma part, j’en ai testé certains et j’ai beaucoup aimé.
Pour plus de détails et d’explications, je vous suggère de lire cet ouvrage.
Ghislaine