Il y a quelques mois, un accompagnement collectif auquel je participais se concluait par cette question de ma coach :
« Qui serai-je si je m’autorisais à plus de plaisir dans ma vie ? »
« UNE PUISSANTE CRÉATRICE !«
Je sens que je suis à un carrefour de ma vie, où je dois m’engager en direction de mon leadership (oh my god, comme ce mot est inconfortable pour moi!!),
J’ai toujours refusé cet aspect, par peur de prendre le pouvoir sur les autres, par peur de l’autoritarisme, mais récemment j’ai participé à une formation, et j’ai vu.
J’ai vu cet aspect de moi qui voulait s’exprimer dans le groupe,
et j’ai ressenti que cela me rendait heureuse.
Car il s’exprime à travers le désir de mettre mes talents et ma magie unique, au service des autres et du collectif.
Alors, à ce carrefour qui me pousse à redéfinir le leadership,
loin des codes d’une société pyramidale et des jeux de manipulation et de pouvoir,
j’ai envie de vous partager un peu de ce parcours entrepreneurial,
qui me conduit à cesser à tourner en rond, pour aller au-delà de mes limites.
Fin 2020, j’ai créé mon entreprise d’accompagnement.
A ce moment-là, mon grand-père maçon venait de décéder.
Portée par son énergie bâtisseuse, j’ai senti l’élan de guider des femmes vers leurs besoins profonds, pour qu’elles s’alignent davantage à leur vérité.
Mais durant trois ans, j’ai expérimenté l’échec, l’impuissance.
Car l’entreprenariat a fait surgir toutes les peurs et les insécurités.
J’ai ressenti la honte de ne pas pouvoir entreprendre avec plus de bagou et d’audace, avec tristesse parfois.
Mais avec enthousiasme toujours, car je sais au fond, que ce projet est viable et aligné.
Je suis convaincue que j’ai créé cette expérience d’échec sur mesure pour vivre ce que j’avais à vivre.
Et c’est ce qui a fait la force et la beauté de ce parcours.
Un parcours qui m’a aidé à réintégrer ma VALEUR, à mieux accepter mon humanité et mon atypie.
Accepter de n’être RIEN aux yeux de la société, puisque je n’avais plus de travail, peu de clients.
Pour reconnaître que j’étais TOUT aux yeux de la vie.
Et prendre ma place dans cet écosystème du vivant « simplement »,
en étant cette GARDIENNE
qui veille à accélérer sa guérison et celle de l’humanité,
en œuvrant par sa présence pacifique.
(et non, ce que je dis n’est pas perché ou prétentieux ou quoi que ce soit d’autre !)
Si tu me lis, il y a des chances que tu fasses partie de ce jeu-là,
que tu sois GARDIENNE DU VIVANT
en participant à ta façon, au maintien de cet équilibre vital.
Incarner cette gardienne du vivant, m’a demandé de devenir maître de mes émotions.
Et ô combien cela est difficile, avec l’habitude de fuir l’incarnation !
Cela a impliqué également de résister à la tentation de me laisser porter par les peurs collectives. Et donc de continuer à nourrir l’espérance et la foi.
De faire taire les bruits de mes pensées, très ENVAHISSANTES, pour CHOISIR la voie de l’amour et du courage.
Cela m’a demandé de me détacher des anciennes identités qui collaient à ma peau.
Celles de la petite fille sage, timide, timorée, craintive.
Celles qui m’ont amenées à jouer toutes les partitions du rejet, de l’abandon, et de toutes les formes d’exclusion sociale.
Mais l’enjeu, à ce stade, est de porter ma vibration dans le monde physique et de participer au jeu terrestre.
Aujourd’hui, cela passe par la réintégration de ma puissance créatrice.
GRATITUDE DE ME LIRE.
Ghislaine