Cet article inaugure une série d’articles intitulés « Vers le nouveau monde ».
Je te rassure . je ne vais pas te donner un cours d’histoire à propos de la découverte de l’Amérique. 😂
Ce « nouveau monde » correspond pas à la réalité qui s’impose à moi, quand je donne priorité à qui je suis pour faire, et non plus faire pour être. Je pourrais parler d’une bascule : d’un mode de fonctionnement à un autre, de façon très concrète et dans mon quotidien, de maman, de conjointe, d’entrepreneure, d’amoureuse du vivant et de la liberté.
Car je sais que l’humanité est en train de vivre collectivement une période de transition et que nous sommes en train de vivre la même transition sur le plan individuel, je souhaite t’amener vers ces questions :
- qu’est-ce que tu ne veux plus vivre ?
- qu’est-ce qui est essentiel ?
- quel est ton futur idéal ?
- que veux-tu ressentir ?
- Qui veux-tu être ?
- Quelle réalité souhaites-tu pour toi, pour tes enfants, pour les génération futures ?
- Si tu pouvais tout créer, qu’inventerais-tu ?
Avant-propos
Ce que je vais aborder, au cours de ces articles, est l’idée que nous avons chacun en nous des RESSOURCES, qui constituent en quelque sorte, notre malle au trésor, notre magie intérieure.
L’autre idée est que avons tout à fait la possibilité de changer notre réalité, en prenant une double décision :
- de renoncer à la souffrance,
- d’exploiter cette magie.
Renoncer à la souffrance commence par le fait de conscientiser ce que l’on nourrit, vis à vis de nous-même, de notre histoire, de notre personnalité, de nos comportements, de nos désirs et de nos projections.
C’est aussi accepter pleinement ce que je ne peux pas changer pour sortir de l’impuissance.
Cette conscience s’élargit pour se déployer, au sein de notre foyer et dans notre quotidien.
Tout ce que je suis et tout ce que je vis a un impact sur mes enfants et sur mon entourage.
INTRODUCTION
En ce début 2022, je suis parfois traversée par des moments de tristesse, de doutes, d’inquiétudes mais je dirais que cela représente désormais 10 % de mon temps.
Apprendre à s’aimer
J’ai décidé de consacrer les 90% autres secondes, minutes, heures et jours à apprendre à m’aimer.
J’insiste sur « apprendre ».
C’est tout un conditionnement familial, sociétal, culturel dont je dois me défaire et un apprentissage qui me demande une grande vigilance ; et dans cet apprenti-sage, je me sens bien novice.
Mais, quand tout paraît irréversible, il n’y a rien de plus vrai que cela : être amour et joie… sans niaiserie aucune.
Et ainsi, cela m’amène à considérer les obstacles, comme des challenges, Et, finalement, à ressentir que tout cela n’est qu’un jeu.
Un jeu qui m’amène à percevoir cette magie de la vie.
Je crée ma vie
Car je crois qu’il est urgent d’améliorer notre qualité de vie pour offrir un quotidien plus doux à nos enfants et aux générations futures, j’ai décidé de faire de la joie une priorité.
Il n’est plus temps de se morfondre.
Il n’est plus temps de se battre contre…
Il est temps d’inventer sa vie.
Personnellement, JE DÉCIDE D’ŒUVRER, au travers de mon existence, au travers de mes mots et même au travers de mes silences, par ma présence et par une attention portée à ce qui m’entoure.
JE SUIS et cela est ma FORCE.
OUI, la vie peut être magique.
OUI, cette décision implique du COURAGE, de la FOI et de la DÉTERMINATION.
OUI, cela m’ouvre à une alternative bien plus lumineuse.
Tout commence par une décision
Je ne souhaite pas donner de leçon ou de conseil sur ce qui est à faire ou à ne pas faire dans la vie, pour atteindre le quotidien qui te correspondrait. Car je pense que chacun est différent et doit faire sa recette « à sa sauce », en fonction de sa situation, de son vécu, de son environnement…
Ce que je souhaite transmettre au cours de cet article, c’est l’idée que :
TOUT COMMENCE PAR UNE DÉCISION.
Il s’agit tout d’abord d’honnêteté vis à vis de toi-même.
Souvent, je dis ou j’entends dire « tu comprends, je n’ai pas le choix ».
Et pourtant, nous avons le choix.
A chaque moment, à chaque acte que nous posons dans notre vie, aussi banal soit il, nous avons le choix.
Mais il est vrai que parfois ce choix peut être lourd de conséquences.
Et qu’il n’est pas toujours forcément question de VOLONTÉ.
Un quotidien tel qu’il est
Scène ordinaire
Je vais maintenant décrire une scène de mon quotidien :
Je commence à m’énerver contre les enfants qui ont éparpillé leurs jouets minuscules dans chaque coin de la maison, et contre mon compagnon qui fait sa partie de jeux vidéos, pendant que j’étends la troisième machine de linge de la journée.
A ce moment-là, je suis surprise que cela me fasse vriller, alors que l’exacte même situation ne me fait ni chaud ni froid la majeure partie du temps.
La situation initiale n’a pas changé, mais c’est mon état d’être qui me la fait vivre d’une façon différente.
Ce qui fait la différence ce n’est pas seulement ce qui se joue MAINTENANT.
Autrement dit :
CE NE SONT PAS LES CIRCONSTANCES EXTÉRIEURES QUI CHANGENT LA SITUATION.
Ce qui fait la différence :
CE SONT MES CHOIX PERSONNELS
notamment ceux qui ont précédé cette situation.
En amont, quelles décisions ?
Est-ce que j’ai pris assez le temps de prendre soin de moi ?
Ai-je accepté de me faire plaisir ?
Est-ce que j’ai osé demander de l’aide, quand j’en ai eu besoin ?
Est-ce que j’ai osé dire NON à des demandes auxquelles je ne pouvais pas raisonnablement répondre ?
Est-ce j’ai pu exprimer ce qui ne me convenait pas auprès de mon partenaire de vie, de ma famille ou mes amis, sans avoir peur de les blesser ou de perdre leur amour ?
OU
Est-ce que j’ai foncé, tête baissée, toute la semaine, pour cocher une to do list irréalisable ?
Est-ce que j’ai osé exprimer mon désaccord quand un collègue ou un supérieur s’est adressé à moi dans des termes irrespectueux ?
Est-ce que j’ai répondu à des sollicitations ou à une demande de mes enfants pour faire plaisir, sans vérifier si j’en avais envie ?
Est-ce que pour garnir le tout, je me suis jugée d’être une mauvaise mère, insuffisante si je le refusais ?
Tout dépend des choix que j’ai opéré, avant cet instant T, où j’ai atteint un point de non retour, qui me porte à ressentir de l’agressivité pour mon entourage, au lieu d’être dans l’amour.
Vivre la magie au quotidien
Entrer dans le Nouveau monde
Le nouveau monde n’est pas un concept ésotérique ou perché.
Ce n’est pas un idéal ambitieux après lequel je cours et qui serait dans un hypothétique futur.
Je pourrai le définir comme une vision différente de la réalité, qui apparaît quand je choisis de me laisser guider par mon intuition et que je donne priorité à ma liberté d’être.
Celle-ci m’apparaît beaucoup plus douce, respectueuse, apaisante que le jeu auquel nous nous forçons à jouer une grande partie de notre vie.
Une autre vision de ma réalité
Et cette « nouvelle vision de la réalité » ?
Au lieu de vouloir me changer, changer les autres, ou changer un monde qui ne correspond pas à ce que je souhaiterais, je choisis de vivre en alignement avec QUI JE SUIS, et de ce fait cela m’aide à changer mon regard sur la réalité qui m’entoure, ou je pourrais dire : je crée une nouvelle réalité.
J’accepte également que ce sont mes propres décisions qui créent ma réalité.
J’apprends à lâcher les peurs et le contrôle (qui est je dois le dire, est mon plus gros challenge !!).
J’avance, pas à pas, en faisant confiance à ma voix intérieure et je me laisse guider par ce qui m’appelle, par mes élans.
De cette façon je fais place à l’essentiel dans ma vie, je vois se dessiner des possibilités infinies.
Ce qui est lourd, s’allège.
Ce qui est complexe, se simplifie.
Ce qui est entravant, se fluidifie.
La magie peut entrer dans ma vie
La magie peut alors entrer dans ma vie ou je dirais plutôt je peux percevoir cette magie.
Cette magie, je peux la décrire comme un état de grâce, un accès à la beauté de l’instant, une fusion avec ce qui m’entoure.
Alors j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle :
- La bonne nouvelle : cette magie est disponible en abondance. Elle est disponible 24H/24H, en tout endroit, et quel que soit ce qui me traverse, notamment les épreuves les plus difficiles.
- La mauvaise nouvelle : je ne suis pas toujours en état de la percevoir.
Ce qui m’empêche de la laisser s’exprimer
Quand je suis embarquée dans un tourbillon d’émotions, de points de vue limitants, de dogmes personnels et sociétaux, auxquels je me soumets et des pensées du genre « il faut que… » « machin a dit que… » « je ne vais jamais y arriver », « ma vie est nulle » « j’en ai marre »…
Alors, la magie est absente de ma vie.
Je ne la perçois pas non plus si je me laisse gagner par une négativité ambiante et collective, et notamment par la peur.
Car , OUI je suis confrontée à d’autres mondes que le mien, d’autres microcosmes : celui des personnes qui m’entourent, celui de mes héritages culturels, l’école de mes enfants, l’administratif,…
Il n’y a pas de problème,
donc pas de solution à chercher
Les challenges qui se présentent à moi sont alors question de dosage et d’équilibre entre :
- accueillir mes émotions mais ne pas s’y accrocher,
- accepter ma personnalité, mais ne pas s’y accrocher non plus,
- aimer sans tomber dans la dépendance,
- accepter de lâcher certaines croyances, sans faire de compromis sur celles qui touchent à mon intégrité,
- inventer des bases de vie solides et confortables, tout en restant dans le mouvement,…
A chaque moment, JE SUIS LIBRE de changer mon point de vue sur une situation, d’emprunter de nouvelles lunettes et de décider que finalement IL N’Y A PAS DE PROBLÈME.
Il suffit que je dézoome de mon prétendu problème, pour me rendre compte que, la majeure partie du temps : il n’y en n’a pas.
Ainsi, s’ouvre une nouvelle perspective.
Là, la magie apparaît…
Alors, qu’est-ce que tu veux ?
Laisse en commentaire ce que TOI TU VEUX ?
Je serai curieuse de te lire.
Ghislaine